MEDICINA

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Specijalista sam opšte hirurgije, ali moje interesovanje je vezano za sve zanimljivosti iz sveta medicine, a posebno iz sveta biljne medicine.

Opération du pancréas
2016/03/01,16:20

Le pancréas est une glande située dans la partie centrale de l'abdomen. Il entre en contact direct avec la grande majorité des organes abdominaux. Par sa face antérieure, il est en contact avec l'arrière de l'estomac. La tête du pancréas est enfouie dans la concavité du duodénum, et sa queue est en contact avec la rate. À l'arrière du pancréas, en contact direct, se trouvent de gros vaisseaux sanguins de la région, dont le début de la veine porte ; un peu plus en profondeur se trouve l’artère mésentérique supérieure, qui forme avec l'aorte une pince aorte-mésentérique, passant à travers la veine rénale gauche.

 

  

Image No1

 

Sur cette photo, on peut voir le pancréas, la rate, le duodénum et les principaux vaisseaux sanguins, ainsi que le canal cholédoque, vus de derrière.

 

Le pancréas est une glande endocrine et exocrine. Cela signifie que ses sécrétions sont libérées directement dans la circulation sanguine (endocrine) et aussi dans l’intestin (fonction exocrine). Le tissu pancréatique est constitué de plusieurs types de cellules, à savoir : 1. Les cellules alpha, qui sécrètent le glucagon, une hormone qui régule le taux de sucre dans le sang en cas de faible indice glycémique ; 2. Les cellules bêta, qui sécrètent l'insuline, une hormone qui a également un rôle de régulation, abaissant le niveau de sucre dans le sang ; 3. Les cellules D, qui sécrètent la somatostatine, une hormone qui agit sur la régulation de la sécrétion de l'insuline et du glucagon ; et 4. Les cellules PP, qui agissent également sur la sécrétion d'une hormone d'autorégulation.

 

Le pancréas est une partie du corps humain sans laquelle on ne peut pas vivre.

 

En raison de son emplacement, mais aussi de son anatomie complexe et de sa vascularisation, les interventions chirurgicales sur le pancréas appartiennent aux opérations les plus difficiles de la chirurgie abdominale. Les indications les plus courantes pour le traitement chirurgical du pancréas sont des tumeurs et des kystes du pancréas. Les tumeurs pancréatiques sont généralement malignes et sont localisées à la tête du pancréas. D’après le type histologique le plus fréquent, il s'agit d'un adénocarcinome. Ce type de tumeur est très dangereux, car lorsque les patients se présentent souvent avec un ictère et des démangeaisons, la tumeur a généralement déjà grandi au point de provoquer une obstruction au niveau de la papille duodénale majeure, où se jettent le contenu pancréatique et aussi le contenu de la bile.

 

Chez les patients dont la maladie est diagnostiquée à ce stade, la seule solution est la chirurgie. Cette opération est appelée pancréatectomie duodénale. J’ai délibérément séparé ces trois mots. Nous allons commencer par le premier. "Ectomie" signifie l’élimination. Le duodénum est le duodénum, et le pancréas est le pancréas. Ainsi, l'opération consiste à retirer le pancréas et le duodénum, avec la création en conséquence d'anastomoses, c’est-à-dire la jonction de l'estomac à l'intestin grêle, des voies biliaires dans l'intestin grêle et de la partie restante du pancréas à l'intestin grêle.

 

Le premier acte est l’ouverture abdominale, qui est habituellement réalisée selon Orr, un moyen d’ouverture en arc sous deux arcs costaux, qui se croisent dans la ligne médiane. Certains chirurgiens expérimentés, en fonction de la constitution du patient, appliquent aussi l’incision médiane verticale.

 

Après l'ouverture de l'abdomen et son exploration, on commence le déplacement des organes pour atteindre le pancréas. Le déplacement des organes adjacents est un terme très doux, car on utilise généralement des instruments tels que des ciseaux et le couteau électrocoagulant. Tout comme un mécanicien automobile a de nombreux éléments à enlever pour arriver là où il veut, les chirurgiens doivent également "déplacer" beaucoup de choses. On retire la vésicule biliaire de sa loge, l’artère cystique est ligaturée, et on sectionne le ductus cysticus. Puis, on abaisse le flanc droit du côlon afin d'atteindre le fond du duodénum. Lorsqu'on arrive au duodénum, on commence par identifier le duodénum, où l'on atteint la veine cave inférieure par le levage. Avec l'achèvement de la dissociation du duodénum, on s'approche de la face antérieure du pancréas, et à travers la bourse omentale, on rejoint le côté arrière de l'estomac. Ensuite, on effectue la dissection du ligament hépato-duodénal, où l'on doit identifier toutes ses structures. À cet endroit, il existe de nombreuses variations de l'arbre artériel, qui sont généralement accompagnées de variations des voies biliaires. On sectionne le canal hépatique commun et le traitement du patient commence. Ensuite, on aborde le pancréas par sa face inférieure, à travers le mésocolon transverse, où les chirurgiens lient et coupent souvent l'artère conique droite. Lorsque les conditions sont réunies, on sectionne le pancréas au niveau du corps, distalement au processus uncinatus.

 

Puis, on coupe l'estomac et, s’il est sectionné de manière à préserver le pylore, cette opération est appelée PPD (pylore préservant duodénopancréatectomie), sinon, l'opération fait référence à celle de Whipple. Ensuite, on réalise les anastomoses entre la partie restante du pancréas et le jéjunum, puis l'anastomose entre le canal hépatique commun et le jéjunum, et enfin l’adhésion de l'estomac au jéjunum. Après l'achèvement de la création des anastomoses, les drains sont placés dans l'abdomen du patient.

 

S'il n'y a pas de complications postopératoires, ces patients sortent de l'hôpital après 12 à 13 jours.

 

De telles opérations appartiennent à la chirurgie mutilante, elles durent longtemps et demeurent incertaines jusqu'à la fin. Cependant, j'ai assisté à un certain nombre de cas où ces procédures ont sauvé des vies et prolongé significativement la survie des patients.

 

 
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